Départ du Fer à Cheval avant le lever du jour ce matin : j'ai dans l'idée d'aller rejoindre le cousin Fred et l'ami Raçu, partis hier du Crêt, à Samoëns, pour aller au Ruan via le lac des Chambres et le Pas à l'Ours.
Ce qu'il y a de bien ici, c'est qu'une fois passé le plat qui mène au Pas du Boret, ça dénivèle vite ! Je monte rapidement dans l'air frais de la nuit, aux seuls sons du fracas lointain des cascades et des premiers pépillements d'oiseaux. Les pensées vagabondent. Tout le monde dort au chalet du Boret et les premiers randonneurs se mettent en marche lorsque je passe au refuge de la Vogealle. Le soleil éclaire les Dents Blanches, la Pointe Rousse des Chambres et les Avoudrues à la bifurcation du chemin pour Pérua.
Arrivé au col du Sageroux, je distingue deux silhouettes avançant lentement sur l'arête sud du Ruan. Sûrement mes deux lascars : ils ont dû se mettre en route aussi tôt que moi ! Le téléphone passe mal dans nos contrées reculées, mais j'arrive l'espace d'un instant à joindre Fred : ce sont bien eux, le sommet leur tend les bras mais reste encapuchonné dans son nuage. Il souffle et il fait froid.
Le temps pour moi de traverser le glacier, de mettre les crampons quand la pente se redresse et de remonter le couloir, je les retrouve sous le col du Ruan.
Je pousse jusqu'au col, puis les rejoints pour la descente. Mieux vaut être prudent et descendre ensemble, les cascatelles du couloir donnent à plein et les gradins sont assez humides. Nous faisons une bonne pause casse-croûte juste avant de quitter le glacier. Il est onze heures et les sommets, du Tenneverge au Ruan, se dégagent enfin des nuages. On reviendra pour les photos !
Le reste de la descente se passe sans encombre malgré la longueur, jusqu'à la traditionnelle averse qui nous accueille pour nous rafraîchir au petit lac du Fer à Cheval. Nous aurons d'ailleurs à ce moment une pensée pour la sympathique équipe de Pascal Duverney, Aymeric Clouet, Pauline et un de leurs amis, rencontrés tout à l'heure sur le glacier alors qu'ils s'engageaient dans la traversée vers le Tenneverge par les glaciers. La descente du Pas Noir a dû être corsée !
Pascal
Pascal Stoubenfolle
Nous avons profité du beau temps de ce mercredi pour aller à la découverte du Fer à Cheval avec les enfants du centre aéré la Ruche de Saint Genis Pouilly. Une très belle journée pour découvrir les cascades du Cirque tout comme certains de ses habitants tels que bouquetins ou rosalies (quelle chance, cette observation !). Sans oublier l'histoire de la disparition de Jacques Balmat ni la légende de Tête Noire, toujours aussi fascinantes !
Pascal
Ce matin, je me mets en route tôt pour les chalets de Sales. J'y ai rendez-vous avec la famille Charbonnier, qui établit chaque année son camp de base aux Vallons, à Samoëns. Mme Charbonner m'a assigné une mission aujourd'hui : donner le virus de la montagne à ses petits-enfants. Rien de moins ! Mais je dispose d'alliés de poids pour y parvenir avec nos montagnes, leur histoire et leurs habitants : marmottes, bouquetins, chamois, chocards, tritons, traquets, niverolles, gentianes, orchidées, lys martagons, j'en passe et des meilleurs ... Tous sont au rendez-vous de notre boucle entre Barme Froide, Laouchets et Combe à l'Ours. Les enfants se sont régalés ... et nous aussi ! Merci et bravo à tous, et rendez-vous dans quelques années pour une piqûre de rappel !
Pascal
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Deux bien belles journées passées avec Boris, ami et collègue de la Vallée Verte, avec qui j'accompagne durant deux jours un groupe d'ados sympathiques venus en colonie au Chalet des Forêts de Boëge.
Une première approche de la montagne pour certains, et une première réussie, tous nous l'ont juré au retour de la rando mercredi ! Bravo à vous tous et rendez-vous l'an prochain pour de nouvelles aventures en montagne !
Pascal
Michel est un habitué du massif. Peu d'excursions ont échappé à sa soif de découverte. C'est un vrai explorateur, adepte des chemins de traverse, loin des sentiers battus...
But de sa sortie avec moi : traversée intégrale de l'arête frontière du Sageroux à la Dent de Barme, prolongation naturelle des Dents Blanches, déjà parcourues dans le passé.
Michel veut profiter d'une observation claire sur deux passages tombés en désuétude - l'ancien passage du "talon renversé" au col de Sageroux versant suisse, et l'impressionnante descente directe du sommet de la Dent de Barme vers la vallée de Susanfe (Suisse) !
Montée dans la chaleur de l'après-midi au refuge de la Vogealle à l'accueil si sympathique, après arrêt obligatoire chez Sylvie et Hubert au chalet du Borêt.
Départ à 5h le lendemain, direction tête de Perua et col du Sageroux. L'arête semble vraiment peu parcourue, car encombrée de déchets rocheux abondants et instables... Dans le temps une bonne trace attestait d'une fréquentation régulière. Qui voudrait venir ici aujourd'hui, si loin des endroits à la mode, des sommets "incontournables" ?
La traversée du bloc sommital du Sageroux est très délicate pour cause d'empilements rocheux trop instables - carrément dangereux.
Je repère néanmoins les lieux de manière approfondie, mais avec Michel je préfère éviter cette désescalade toxique ! Nous contournons le bastion au plus près, côté Vogealle, faisant fuir une famille entière de bouquetins. De l'autre côté je reprends mon exploration du passage précité. C'est dans la poche, mais je déconseille formellement - rocher pourri de chez pourri !
Le reste du parcours se fait sans embage. Les derniers trucs dont rêve Michel sont bien enrégistrés après nos observations minutieuses.
La descente par la combe de Barme encore enneigée est un pur régal - pas moins d'une trentaine de chamois fuient à notre approche.
Encore une bien belle journée dans les authentiques montagnes de notre Fer à Cheval !
Wilfried
Christophe Ducroz
Wilfried Colonna
Christophe Ducroz
Wilfried
Christophe Ducroz
Wilfried
Wilfried et Christophe
Stéphane, ami de longue date, me demandait récemment quel itinéraire je lui conseillerais pour faire le Buet. Sans hésiter, la boucle par les Frêtes du Grenier puis la descente sur les Fonts par le Grenier de Villy. Si je suis libre, je peux me joindre à son équipe, composée de Christophe et Greg. Il ne faut pas me le dire deux fois ! Les réservations au refuge du Grenairon effectuées, nous nous retrouvons samedi à la mi-journée chez moi pour un petit café avant de nous lancer.
A peine avons-nous laissé les voitures au pont de Nant Sec que les premiers rires fusent déjà. Je viens de faire la connaissance de Greg et Christophe, mais nous sommes sur la même longueur d'onde : et effectivement, le weekend se passera dans l'hilarité générale. Les abdominaux se feront plus sentir que les genoux dimanche en fin de journée !
La montée au refuge par le Sentier des Gardes se fait sans encombre malgré la chaleur de l'après-midi et la presque traditionnelle douche réservée par le Grenier et ses cumulus bourgeonnants cinq minutes avant d'arriver au Grenairon.
Pour ce qui est de la soirée chez Patrice et Cécile, que dire : amabilité, compétence, bière pression, gratin de crozets, digestifs ... Tip-top ! une adresse que l'on vous recommande chaudement !
Dimanche, 7h : départ. L'aube est claire et prometteuse. Une pause à la Cathédrale deux heures plus tard, puis nous traversons vers la combe du Buet, parfois à pieds secs, parfois sur la neige. Nous sortons les crampons par sécurité pour remonter le haut de la pente qui mène au pied de l'arête nord, la neige est encore dure.
Le temps pour Stéphane d'envoyer balader son appareil photo sur un névé qui borde le glacier de Tré-les-Eaux, et c'est parti pour la montée de l'arête nord dans laquelle nous suivent deux septimontains pour qui c'est une première au Buet. Encore quelques efforts dans la joie et l'allégresse, et c'est le sommet : 11h30 et des poussières, on s'accorde une bonne pause casse-croûte. De nouveau, les fioles circulent. On entonne "les Allobroges", dont on revisite un peu les paroles. Que les puristes nous excusent ... ;)
La descente par le Grenier de Villy demande au tout début un peu d'attention. Nous contournons deux mauvais névés encore bien durs par le versant sud avant d'arriver au fameux passage de la chaîne, qui procure toujours quelques émotions à celui qui le découvre pour la première fois. En contrebas, deux gypaètes rasent les tours de Villy. La ravine des Beaux Prés qui arrive ensuite à un peu souffert des rigueurs de l'hiver mais passe encore pas trop mal. Une fois cette dernière franchie, il ne reste plus qu'à se laisser descendre jusqu'au Fonts où nous attendent boissons fraîches et tartelettes aux myrtilles. Une heure plus tard, nous voici de retour aux voitures, fourbus mais hilares.
Dites, Stéphane, Greg et Christophe : un grand merci, tout d'abord, et puis, on remet ça quand vous voulez ! ;)
Pascal
Christophe Ducroz
Pascal
Christophe Ducroz
Pascal
Avec ces belles journées d'été, Aurélie souhaite aller faire un tour en montagne. Allez, direction Italia et le petit hameau d'Entrèves!
Au pied du téléphérique, arrêt au café, le "ristretto" est quasi obligatoire!
Un peu plus haut, nous prenons pied directement sur le Glacier du Géant.
Le soleil est généreux, avec un superbe coup d'oeil sur les sommets du massif du Mont-Blanc.
Encordés, bien préparés, nous rejoignons tranquillement le Col de Rochefort, point de départ de notre traversée.
Après, on remonte l'arête frontière, alternant entre vires et quelques petits passages d'escalade.
Aurélie est en forme et suit sans aucun problème.
Rapidement, nous arrivons ensemble au sommet. 3535 mètres. Bravo!
Là-haut, nous prenons le temps. C'est vraiment beau aujourd'hui!
Bientôt, une cordée nous rejoint et nous décidons de repartir.
Notre chemin continue sur l'arête Sud, jouant entre France et Italie.
Parfois perchés sur le fil, certains écarts sont impressionnants!
Plus loin, nous arrivons à une brêche bien marquée. Là, nous effectuons 2 petits rappels pour rejoindre le glacier situé un peu en contrebas.
Retour relax sur le refuge Torino et le téléphérique.
Une super belle journée, fêtée avec un verre à Courmayeur! ;-)
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Christophe Ducroz
Hervé et Gérard sont de retour, motivés pour de nouvelles aventures!
Nous nous retrouvons cette fois coté suisse, au dessus de Saas-Grund, pour une confortable nuit à la cabane du Hosaas.
Le lendemain, à l'aube, encordés, nous cheminons déjà sur le glacier.
Le jour est là, et autour, toutes les montagnes s'illuminent. Fabuleux!
Un mur raide, bien négocié par les 2 compères, et nous voilà sur l'arête.
Encore un effort le long de l'arête sommitale, et Gérard et Hervé sont au sommet. Super, et bravo! Depuis la cîme, quelle vue aujourd'hui!
La journée est belle, et nous décidons de traverser pour descendre la longue arête sud, mixte avec des rochers brisés.
Après quelques acrobaties, nous rallions des pentes de neige plus faciles, et enfin le col appelé " Zmischenbergenpass". ;-)
Nous nous laissons glisser sur l'autre versant, et rejoignons la jolie cabane Almagellerhütte, un vrai petit coin de paradis!
A la mi-journée, la pause est nécéssaire et appréciée.
Le chemin de retour sera encore long pour rallier le village de Saas-Grund, mais il sera rejoint pour une bonne journée de récupération.
Gérard, Hervé, on continue pour un autre 4000 m? ;-)
Christophe Ducroz
Retrouvailles avec Fred et Jérome.
L'hiver dernier, nous étions ensemble pour une journée cascade de glace, au Torrent du Vivier à Sixt, un très beau souvenir...
Cette fois-ci, direction l'Italie pour arriver via le téléphérique sur la chaine frontière. Coté France, les vastes étendues glaciaires de la Vallée Blanche. Coté Italie, les raides versants et arêtes du Val d'Aoste.
Notre objectif est l'esthétique Traversée des Aiguilles d'Entrêves.
Après les préparatifs, en guise d'échauffement, l'approche glaciaire est rondement menée, au petit trot jusqu'au Col d'Entrèves!
Après la pause, et nous remontons l'arête par des vires et quelques pas d'escalade. Un peu plus haut, là où l'arête devient très étroite, des cordées nous précèdent et nous obligent à patienter un peu.
Heureusement, la journée est belle et le panorama l'est tout autant!
A califourchon sur le fil de l'arête, Fred et Jérome passent les difficultés. Encore un pas d'escalade délicat et nous voilà sur le bloc sommital.
Peu d'espace, juste la place pour poser les fesses!
Super! Un grand bravo à vous 2!
Une vraie pause, quelques photos, nous nous remettons en route.
Descente avec désescalade, un peu d'itinéraire et finalement nous nous posons sur la selle neigeuse qui marque la fin de la traversée, juste à l'heure pour le casse-croute! Soleil et détente...
Pour la digestion, je leur propose la traversée de l'Aiguille de Toule.
3 longueurs raides, et puis encore un ultime effort pour rejoindre notre second sommet du jour. Génial, quelle vue là-haut!
Le Mont-Blanc est là, majestueux, au-dessus du glacier de la Brenva.
Retour et descente d'abord par les rochers mixtes, puis relax jusqu'au Col des Flambeaux et le refuge Torino, pour reprendre la benne.
Merci Fred, merci Jérome! C'était vraiment beau!
Christophe Ducroz
Sept copains, liés par l'amitié et le boulot, se sont donnés rendez-vous pour gravir le Mont Blanc ce jour-là.
La météo est bonne, mais les chutes de neige de la veille - près de 50 cm de fraîche à 4000 m - empêchent tout accès raisonnable à l'itinéraire envisagé. Comme très souvent en montagne la flexibilité joue. Objectif de remplacement, et pas des moindres, les Dômes de Miage (3673 m), au départ du refuge des Conscrits (2600 m).
Nous sommes trois guides. Tof (Ducroz), Eric (Magnin) et moi-même pour assurer un séjour réussi dans cette montagne aux allures encore bien hivernales. L'équipe est en forme et l'approche au refuge par le chalet de Trélatête est vite avalée malgré un apprentissage sommaire au cramponnage sur glace... Reste à connaître l'objectif exacte du lendemain: Aiguille de la Bérangère, 3ème Dôme seul, traversée complète...? Autant de question que tous se posent, participants comme guides.
Au lever, le bon regel de la nuit permet une montée quasi impeccable du glacier de Trélatête. Le 3ème dôme (celui gravi en premier dans le sens E-W) est rejoint sans embûche. Là le soleil nous réchauffe le coeur et "la couenne", comme on dit chez nous. Petit briefing pour savoir si on enchaine sur la traversée intégrale. Des collègues suisses viennent à notre rencontre dans l'autre sens - ils finissent la traversée et confirment les bonnes conditions de la neige. C'est Guy Scherrer de Genève et son pote de Neuchâtel. Trop sympas ces gars !
Bref, nous décidons d'un commun accord de continuer malgré le peu d'entrainement d'un ou deux de nos amis. Tof mène le train et les passages défilent sans encombre. La trace est excellente, j'ai rarement vu ça ici. Même la raide descente côté Armancette est vite avalée, et nous nous retrouvons sans coup férir au sommet de la Bérangère (3425 m) après quelques mètres d'escalade un peu mixte. Nos amis soufflent, content d'avoir tout parfaitement assumé. Bravo à eux.
Et c'est en fin d'après-midi sur la terrasses du chalet de Trélatête, tout en sirotant une bonne boisson fraîche, que nous tombons tous d'accord - c'était une bien belle journée !
Wilfried
Guillaume m'a dit un jour: " J'aimerais beaucoup aller à La Verte ".
Haut-savoyard, collègue de chantiers en travaux acrobatiques, il est aussi pisteur-secouriste et accompagnateur en montagne.
Bonnes conditions, fenêtre météo correcte, disponibilité...
Je l'appelle, on discute du projet quelques jours. Il faut y aller!
On se retrouve pour monter ensemble au refuge du Couvercle.
Montenvers, Mer de Glace, puis les raides échelles des Egralets pour arriver au refuge. La-haut, le paysage est tellement beau!
C'est assurément l'un de mes coin préféré du Massif du Mont-Blanc.
Soirée tranquille dans la bonne humeur, avec un bon dîner et un excellent accueil par Michel et son équipe, qui eux ne changent pas!
11 h 45 réveil, petit déjeuner à minuit, et les étoiles brillent dehors.
Approche jusqu'à la rimaye, nous sommes parmi les premières cordées.
De nuit, nous remontons le raide premier couloir, avant de traverser à gauche en passant quelques arêtes et passages délicats, pour revenir un peu plus haut dans l'axe principal du couloir Whymper.
Guillaume me suit à quelques mètres, à corde tendue, et tient bien le ryhtme car aujourd'hui l'ascension est difficile!
Les conditions du moment sont très sures, mais depuis le début du couloir, la neige présente une bonne croute de surface, que je casse à chaque pas pour me retrouver dans la semoule. On avance d'un pas, on recule de 2... Assez fatiguant! Malgré celà, nous arrivons au lever du jour au Col de la Grande Rocheuse. Petite pause, puis nous repartons sur l'arête terminale, si belle, et le sommet est tout proche...
5h20, encore quelques mètres, nous y sommes! Bravo Guillaume!
Aiguille Verte, 4122m, un sommet absolument fantastique!
Quelques minutes plus tard, nous sommes rejoints par un collègue guide, Antoine Cayrol et son client. Merci Antoine pour les photos!
La descente sera longue, comme souvent au Whymper, mais en milieu d'après-midi, nous voilà de retour au Montenvers.
Guillaume, mes félicitations!!
Christophe Ducroz
Pascal
Pascal, Claude, Eric et Jérome sont partants pour découvrir une nouvelle activité: la via ferrata.
Rendez-vous à SIXT, sur le parking des Tines pour grimper la via ferrata du Mont, idéale et facilement accessible.
Cette belle équipe sera très à l'aise!
Murs verticaux, traversées, passerelle, échelles, et le vide, omniprésent... Toutes les difficultés sont surmontées avec aisance!
De plus, la bonne humeur et les blagues fusent tout au long du parcours... Merci à vous messieurs, et bravo!
Christophe Ducroz
Ricardo est encore présent, après la ballade effectuée ensemble la veille.
Le ciel est moins souriant aujourd'hui, et le foehn souffle fort!
Direction le train du Montenvers pour une journée sur la Mer de Glace.
Les échelles passées, nous remontons le glacier jusqu'à son moulin.
Le lieu est superbe! En ce moment, les eaux de fonte en surface ont crée un lac, et les pentes qui le dominent sont propices à de nombreux ateliers: montées, descentes, différentes techniques de cramponnages et d'utilisation du piolet, relais, lunules, petit rappel... Indispensable!
Le tout dominé par de belles et célèbres montagnes. Un beau décor!
Mais une école de glace demande toujours beaucoup d'énergie!
Le casse-croute avalé, encore de la grimpe en piolet-traction pour la digestion, puis c'est le retour, d'autant plus que le temps se gâte!
Plus bas, au café à Chamonix, on prend un verre en discutant...
Ricardo veut revenir en Septembre. Alors à bientôt!
Christophe Ducroz
Ricardo découvre la haute-montagne.
Il souhaite, comme beaucoup, gravir un jour le Mont-Blanc. Patience...
Le contact est pris, l'équipement vérifié, et la météo!
Je lui propose donc d'aller sur la Traversée des Aiguilles Crochues, une course classsique, mais dans une belle ambiance montagne.
Depuis l'Index, nous traversons pour chausser les crampons au pied du couloir, et s'encorder. La remontée est ponctuée par une dizaine de mètres d'escalade mixte à gauche de la corniche qui donne accès au Col.
Ricardo est à l'aise, et après la pause, il confirme dans le dièdre qui suit. Nous naviguons sur les arêtes, doublant quelques cordées, et nous arrivons rapidement au sommet, pour le déjeuner. Bravo Ricardo!
La vue est aujourd'hui fantastique! Après avoir longuement admiré les environs, le Massif du mont-Blanc d'un coté, la Vallée du Giffre de l'autre, je lui autorise une petite sieste au sommet. Un vrai luxe! ;-)
Nous continuons notre chemin sur le fil de cette arête des Aiguilles Rouges, avant de basculer et de se laisser glisser avec plaisir sur les névés jusqu'au Lac Blanc, et la pause café au refuge!
Le retour sera tranquille, pour rejoindre La Flégère et Chamonix.
Belle première, Ricardo! Félicitations!
Christophe Ducroz
De retour dans l'Alpe!
Après un séjour dans le sud de la France ou je suis intervenu sur une formation pour entreprise, il est temps d'aller en montagne!
Cette fois, Gérard et Hervé sont de la partie, avec le soleil!
Heureuses retrouvailles au Contamines, puis départ pour une longue journée de marche pour rejoindre le refuge des Conscrits.
Le chemin est agréable, en forêt, souple sous le pied avant la pause et le petit salut obligatoire au refuge de Tré-La-Tête.
Plus loin, après Le Mauvais Pas, la traversée du torrent issu du Glacier sur un pont de neige fragile laisse des souvenirs! La corde est sortie!
Après, la remontée du Glacier est en bonnes conditions, en neige.
De magnifiques sommets commencent à se découvrir...
Il est l'heure du déjeuner, suivi d'une petite sieste. Bien sympa!
Nous rejoignons le confortable refuge des Conscrits pour la soirée. L'accueil y est excellent, comme d'habitude!
Le lendemain, à la lueur des lampes frontales, entre les crevasses du glacier, il faut faire la trace car la nuit est très douce et le regel absent.
Peu importe! Le jour vient et les sommets sont beaux : Le vaste versant italien du Miage, les Aiguilles de Tré la Tête, la Lée Blanche, l' Aiguille des Glaciers, le Mont Tondu, et bien sur les Dômes de Miage!
Hervé et Gérard gardent le tempo, et après un ultime effort, nous arrivons au 3ème Dôme, notre objectif du jour. Super, et bravo!
La vue y est fantastique, panoramique, avec notamment l'esthétique et célèbre arête du 2ème Dôme. Les contrastes sont saisissants entre la plaine verte en contrebas et les cimes enneigées. Photos obligatoires!
Le retour par le glacier sera comme d'habitude très long, mais quelques heures plus tard, nous voilà de retour aux Contamines.
Une très belle course! Hervé, Gérard, merci à vous!
Christophe Ducroz
Pascal Stoubenfolle
Etienne m’accompagne dans cette petite campagne en Corse, la si bien nommée Ile de Beauté ! Ces dernières années il m’a régulièrement assisté dans mes explorations en Jordanie, à répertorier tous ces ancestraux itinéraires bédouins dans les montagnes de Wadi Rum près de la frontière saoudienne.
Ici pour le coup, nous utilisons comme base ma maison de famille à Arro, au-dessus du golfe de Sagone. Malgré un temps très capricieux et plein de neige sur les sommets, nous nous en sortons pas trop mal.
Débuts prometteurs à Bavella avec la délicieuse traversée des arêtes de la Tufanatu di Paliri (ADsup), puis une jolie voie autrichienne à la Punta Asciellu (5c) où il a fallu se sortir les doigts des poches… On a rencontré Jean-Paul Quilicci, notre collègue de la compagnie des guides de Corse, si chaleureux et sympathique. Une grande figure locale. Va sans dire qu’on est sorti de l’auberge « chez Grimaldi » un peu éméchés... Fallait bien qu’on fête cette rencontre !
Ensuite on s’est dirigé au nord pour gagner le Cirque de Bonifatu au-dessus de Calvi.
La montée au refuge Caruzzo nous a rappelé qu’ici il faut marcher. Pierre Griscelli, un autre collègue guide et figure locale de l’escalade de haut niveau, nous y a accueilli avec gentillesse légendaire. Déjà pas mal de monde sur le GR.20 que Pierre a parcouru intégralement en 40 heures non stop en courant, alors qu’il faut…15 jours de marche pour la totalité du tracé !
Superbe ascension de la jolie arête de Caruzzo (4c), suivie de l’arête ouest de la Punta Innominata en moins bon rocher (ADsup).
…Un jour de pluie, et nous montons à la Restonica vers Corte pour se retrouver à patauger dans la neige molle à la brêche du Capitellu dans un brouillard à couper au couteau. Le même jour nous avons aussi pu faire du bloc au soleil, à deux pas de la ville…
Nous fuyons vers le Monte Gozzi au-dessus d’Ajaccio pour y gravir une très belle voie tout sur coinceurs, la Voie du CAF – 8 longueurs en 5/5c dont les dernières sont franchement raides pour du granite. Mais ici c’est chose courante, il est en moyenne plus raide que partout ailleurs, et pourvu de ces fameux « tafonis » qui offrent de superbes et uniques sessions de grimpe à la renverse !
Puis après quelques sorties près de la mer et sur les crêtes alpines au-dessus du village de Vico, c’est la très peu fréquentée paroi sud de la Cuccula au-dessus du col de Vergio qui a vu la gomme de nos chaussons. Une grosse belle surprise pour « Aïtoine Bonbons », voie autrichienne ne dépassant pas le 5b, mais ô combien intéressante. On se serait cru à Tuolomne Meadows dans la Sierra californienne, tellement le granit y est similaire.
Tout s’est terminé sous un orage de grêle réfrigérant, avec pour compensation un bon resto à Sagone, à deux pas de la maison. Merci Etienne !
Wilfried Colonna
Franck est disponible pour une journée au grand air.
Ensemble, nous avons déjà effectué quelques belles courses, comme par exemple, le sommet du Mont-Blanc. Un formidable souvenir!
Ce jour-là, on se retrouve à l'Aiguille des Grands Montets, avec en face de nous, notre objectif du jour: le Col du Chardonnet.
Le ciel est bleu, même si coté Vallée Blanche, les sommets sont bouchés.
Allez, après les vérifications du matériel de sécurité, les skis, c'est parti!
On se laisse glisser sur le Glacier des Rognons, où pendant la nuit, quelques centimètres de neige fraiche se sont déposés. Un vrai régal!
Sur le glacier d'Argentière, nous collons les peaux, sous les célèbres faces nord de l'Aiguille Verte, des Droites et des Courtes. Magnifique!
La première pente est raide, et les conversions sont très techniques.
Un petit plateau est rejoint. Une mini-pause puis nous repartons. Derrière nous, quelques skieurs ont pris notre trace. Celle-ci demande de l'attention et de l'énergie car la neige est bien glacée. Plutôt délicat!
A ce moment là, le foehn déborde coté Argentière et la situation météo change rapidement: du vent fort, des nuages et même du grésil!
Malgré ces conditions hivernales en plus de l'effort, Franck garde le tempo et tient la distance. Enfin, un peu plus haut, à travers des éclaircies, nous rejoignons le col. 3323m, un grand bravo!
On ne s'attarde pas car le vent est soutenu! Skis aux pieds, nous traçons de grandes courbes jusqu'au glacier d'Argentière. Du très beau ski!
Il est temps de reprendre des forces. Le déjeuner est plutôt frisquet!
Ensuite, on glisse rive droite du glacier; le passage est encore possible. Ici, la vigilance est de mise. Attention aux crevasses, ici peu attirantes!
Les sommets deviennent sombres, nous filons pour rejoidre la piste et Argentière village, avec au compteur pas moins de 2000 m de descente!
Un café à Chamonix, et retour. Sympa ce 1er Mai ! ;-)
Christophe Ducroz
Cette fois-ci, sortie en famille!
Il y a très longtemps que je voulais emmener ma soeur Edith et ses deux enfants Célia et Alexis sur cette célèbre descente glaciaire.
Ces derniers, skieurs émérites, agés respectivement de 15 et 13 ans, ne sont pas vraiment en retard! ;-) Un peu de patience...
Sagement, nous attendions ensemble LE bon moment!
Pour ce jeudi-là, une météo au beau fixe, des conditions de neige encore idéales, pas de vent, un glacier bien bouché, peu de skieurs...
Allez, c'est le créneau révé, il faut y aller!
Au matin, on se retrouve tous les 4 au sommet de l'Aiguille du Midi.
Effectivement, la journée est fantastique: pas un seul nuage à l'horizon!
Autour de nous, un panorama somptueux avec à perte de vue de nombreux sommets: Aravis, Mont-Blanc, Dent du Géant, Grandes Jorasses, Mont-Rose, Cervin, Aiguille Verte, Aiguilles Rouges, mais aussi notre quartier: Désert de Platé, Vallée du Giffre, Fiz, Buet, Tenneverge... Tout simplement magnifique!
Là-haut, on prend le temps, et aujourd'hui, les photos sont obligatoires!
A 3842m, Edith, Célia et Alexis sont en forme, peu sensibles à l'altitude!
Après cette ballade, on se prépare: arvas, baudriers, crampons et encordement. Bien équipés, la descente de l'arête ne nous pose pas de problèmes. A son pied, un petit bémol: Célia s'aperçoit qu'il lui manque une butée arrière de fixation, sortie du fagot de skis-batons que je trainais au sol! Je remonte rapidement et au prix d'un petit aller-retour, heureusement, je la retrouve. Remise en place. Sans conséquence...
Après quelques conseils de sécurité obligatoires, on se laisse glisser!
La ballade est belle: Col du Midi, Arête et refuge des Cosmiques, face Sud de l'Aiguille du Midi avec quelques grimpeurs, comme plus bas à la Pointe Lachenal, couloir Gervasutti et Super-Couloir au Tacul, Aiguilles du Diable, Tour Ronde, et un coup d'oeil sur le versant italien du Mont-Blanc!
Plus bas, sur une bosse, Alexis se permet un petit saut "grabé"! ;-)
Puis on longe le refuge du Requin et les impressionnants Séracs du Géant. Quelques zig-zags à travers les crevasses, au coeur du glacier, puis de l'élan pour traverser le long plat de la Salle à Manger.
Célia me double! Elle a vraiment la glisse avec ses skis Rossignol! ;-)
Posé sur le glacier, un beau et gros bloc de granit nous attend pour le déjeuner! Top! Il faut quand même grimper un peu pour y accéder! ;-)
La pause est appréciée: D'un coté l'Envers des Aiguiles et son refuge, et à l'opposé la Dent du Géant et l'Aiguille de Rochefort, derrière nous, le Couvercle et l'Aiguille Verte, le Tenneverge en fond... Un sacré décor!
Quelques chocards sont au rendez-vous pour jouer avec Alexis.
Remise en route pour rejoindre La Mer de Glace, avec un passage près de son moulin et de ses eaux bleutées... A éviter même si il fait chaud!
D'autres fières aiguilles nous dominent: la chaine des Ecclésiastiques avec Moine, Nonne, Evèque, Cardinal, le bassin de la Charpoua.
Au loin, on aperçoit le mur raide de la face Nord des Grandes Jorasses.
Un peu plus bas, Le Montenvers est en vue, face à la paroi des Drus.
Encore quelques virages, puis à regrets, c'est la fin du glacier.
Quel grand spectacle aujourd'hui! Une très belle journée en montagne...
Il est temps de remonter au télécabine, puis au train pour rejoindre Chamonix. Une fois en bas, on s'accorde quand même un petit verre et trinquer à cette Vallée Blanche!
Merci! C'était un vrai plaisir et un grand honneur d'être à vos cotés pour découvrir ensemble cet univers merveilleux de la haute-montagne!
Bravo Alexis, bravo Célia! Trop cool! Et toi, Edith, bon anniversaire! ;-)
Christophe Ducroz
Petite sortie d'avant-travail : il faut porter un peu maintenant avant de chausser, mais du ski de printemps encore honnête dans l'ensemble. Plus de détails sur les conditions sur C2C.
Salut à Michel Veisy et Patrick Labrosse, croisés là-haut ce matin !
Pascal
Des fourmis dans les jambes... Pascal est d'accord pour un petit tour!
Je lui propose la Pte de Chavasse. Immédiatement acceptée!
Sommand, point de départ. Quelques mètres plus loin, nous surprenons un chamois, suivi d'un chevreuil! Tous deux vont vite se réfugier en forêt.
Après les chalets du Coin, une pause au Col de Chavan avant de basculer versant Chèvrerie. Une longue traversée descendante pour arriver juste au pied de l'arête Nord de notre sommet du jour.
Sous les yeux de chamois postés sur les crêtes, on "rephoque" pour arriver au petit verrou raide qui donne accès au plateau supérieur. Ce petit passage technique surmonté, on remonte la combe pour arriver sur l'arête Est, au point 1882 m. Joli panorama!
Encore un petit effort, sur le fil, avant d'arriver on the Top!
Une bonne pause contemplative, avant la descente!
Une série de virages jusqu'au Chalets Blanc, puis La Ramaz en skating pour rejoindre le parking.
Génial! Juste ce qu'il fallait! Merci Pascal!
Christophe et Pascal
Je suis un peu en retard... C'était au mois de mars et j'ai totalement oublié de dire deux mots de ce voyage lumineux en plein hiver.
Nous grimpons avec Françoise depuis 25 ans, et ce dans le monde entier. Cet hiver nous sommes en Turquie, au-dessus d’Antalyia, sur la côte sud du pays. Une dizaine de jours à se régaler sur les désormais fameuses falaises calcaires de Geyikbayiri (bonne chance pour la prononciation !).
Encore du rocher maritime comme à Kalymnos ou en Thaïlande – tout simplement magique par ses sculptures, sa textures et sa permanente raideur qui force à grimper plus que jamais sur les pieds. Il y a de nombreux secteurs et l’ensemble domine une forêt de pins au-dessus d’une rivière, avec un village pas loin en amont. Les Turques sont comme toujours très hospitaliers, et on s’est senti tout simplement à la maison, bien confortablement installés chez l’adorable Aysel Dugan, au Peak Guest-House. Difficile de quitter ce nid douillet. Mais nos doigts n’en pouvait plus, le rocher étant tellement abrasif.
La prochaine fois nous irons aussi dans les montagnes du Taurus juste au-dessus – là-haut c’est plutôt genre escalade de grandes voies et magnifique ski de randonnée. Une région que je fréquentais assidument il y a maintenant vingt ans. Mon Dieu que le temps passe !
Wilfried Colonna
Je suis un peu en retard... C'était au mois de mars et j'ai totalement oublié de dire deux mots de ce voyage lumineux en plein hiver.
Nous grimpons avec Françoise depuis 25 ans, et ce dans le monde entier. Cet hiver nous sommes en Turquie, au-dessus d’Antalyia, sur la côte sud du pays. Une dizaine de jours à se régaler sur les désormais fameuses falaises calcaires de Geyikbayiri (bonne chance pour la prononciation !).
Encore du rocher maritime comme à Kalymnos ou en Thaïlande – tout simplement magique par ses sculptures, sa textures et sa permanente raideur qui force à grimper plus que jamais sur les pieds. Il y a de nombreux secteurs et l’ensemble domine une forêt de pins au-dessus d’une rivière, avec un village pas loin en amont. Les Turques sont comme toujours très hospitaliers, et on s’est senti tout simplement à la maison, bien confortablement installés chez l’adorable Aysel Dugan, au Peak Guest-House. Difficile de quitter ce nid douillet. Mais nos doigts n’en pouvait plus, le rocher étant tellement abrasif.
La prochaine fois nous irons aussi dans les montagnes du Taurus juste au-dessus – là-haut c’est plutôt genre escalade de grandes voies et magnifique ski de randonnée. Une région que je fréquentais assidument il y a maintenant vingt ans. Mon Dieu que le temps passe !
Wilfried Colonna